La compagnie minuit 44
Presse

La Provence - 21/07/2013

Le Numéro d'équilibre ♥♥♥♥
L’humanité se résumerait-elle à un point? Viv en est persuadée et elle s’est donné la mission de le garder. Or, le bâtiment qu’elle squatte doit être détruit et refusant de partir, elle ne survit pas. Son petit ami, Nelson, va errer dans cette société futuriste. La pièce est une satire de la société disloquée et d’un système défaillant. Elle entraîne le personnage dans une quête philosophique. Le cube géant, qui joue le rôle du décor, enferme le spectateur dans cette histoire engagée. ll donne le vertige, les chorégraphies mises en scène autour sont très visuelles et il est parfaitement accompagné par les éclairages. Une sensation étrange est laissée au spectateur car fait perdre tous repères du monde réel. Les acteurs, qui cumulent les roles, sont impressionnants. La mise en scène chorégraphie est très poétique. Cette pièce vous fait perdre tous vos repères.
Vous n’êtes pas prêts de l’oublier!

M.D. - La Provence - 21/07/2013 : www.laprovence.com


La Provence - 26/07/2012

Les Parents terribles ♥♥♥♥
Bien sûr il y a le texte de Cocteau, monstre d'ingéniosité et de dualité, machine infernale entre vaudeville et drame qui fait passer le spectateur du rire aux traits tirés en si peu de temps. L'adaptation des « Parents terribles » de la compagnie Minuit 44 obligée d'en couper certains passages pour leur longueur n'enlève rien au texte. Au contraire. Elle lui donne une profondeur intense. L'interprétation scénique n'est pas de reste et le parti pris clairement annoncé. La mère envahit la vie de son fils, accapare la roulotte et l'espace par un jeu de robe pourpre, symbole de l'amour passionnel et incestueux.

Saluons le jeu des cinq comédiens qui incarnent, vivent et transpirent leur personnage. Ils leur donnent les couleurs de la vie. La vie dans toute son opacité, dans sa candeur, sa naïveté mais aussi la vie de tous les dangers entre esprit calculateur, mauvais et empreint d'égoïsme et d'amertume. Ce beau tableau incandescent de violence est servi par une présence qui tient en haleine le public depuis le premier instant jusqu'à la fin.

Finir le festival sur un coup de cœur, n'est-ce pas tout ce que souhaite un festivalier ? C'est chose faîte pour ma part, avec l'adaptation des « Parents terribles » de Cocteau au Théâtre Laurette : un petit régal d'une heure quarante.

Isabelle APPY - La Provence - 26/07/2012 : www.laprovence.com


Les Trois Coups - 03/03/2012

Terribles, les parents ?
(...) Prenez une intrigue tragi-comique, ajoutez une mise en scène atemporelle, assortie d'une belle brochette de comédiens, et vous obtiendrez le secret d'une pièce réussie.

Si Liza Machover et Laurent Domingos livrent une adaptation fidèle de l'œuvre originale en trois actes, la mise en scène très réaliste est ici épurée. Pas de portes qui claquent, ni abondance d'accessoires. Dans le premier acte, seul un lit, celui d'Yvonne, occupe le centre du plateau. Et la mère trône dessus, au sens propre comme au figuré. Malade d'anxiété puis de jalousie à cause de l'amour de son fils pour une autre, elle semble être le parent le plus terrible. Accroupie sur le lit, la comédienne transforme son personnage en redoutable prédateur. Le visage déformé par la haine, elle tournoie sur elle-même, prête à bondir pour défendre son fils.

Le corps comme arme d'influence. Les traits de caractères de chaque personnage sont accentués par le travail corporel des comédiens orchestré par la chorégraphe Céline Pradeu. corps dans cette pièce permet aux parents manipulateurs d'exercer leur influence sur les autres. Car chacun d'eux va être amené à faire preuve de monstruosité. Le père choisit égoïstement de briser le bonheur unissant son fils à Madeleine, sa maîtresse. Gauche et maladroit, tremblant de peur devant sa femme, il sera rapidement rongé par la culpabilité et tentera de réparer son erreur. Dans la catégorie des êtres odieux, une mention spéciale peut être décernée à la comédienne Céline Féraudy, excellente dans le rôle de la tante rigide, éprise du mari de sa sœur et restée vieille fille par sacrifice.

Tandis que les parents personnifient le Désordre, la tante incarne l'Ordre. Les cheveux tirés à quatre épingles, élégante et sévère, elle se révèle être la plus cruelle de tous. Nouant nerveusement un châle autour de ses épaules dès qu'une situation l'embarrasse, elle manipule avec autorité les protagonistes. C'est elle qui tient les ficelles de l'intrigue et du dénouement. La comédienne a réussi à faire de son personnage un être sans scrupules convaincant. Et plus les personnages sont odieux, plus la pièce en devient comique. À l'opposé de ces parents redoutables, Michel et Madeleine, joués par les deux metteurs en scène, sont l'innocence incarnée. Habités par le plus pur sentiment amoureux, ils apparaissent comme incapables d'intrigues ou de mensonges. Liza Machover resplendit de fraîcheur et de sincérité dans le rôle de Madeleine. (...)

Plus de soixante-dix ans après sa création, la pièce n'a pas pris pas une ride. Si la mise en scène ne s'inscrit dans aucun ancrage temporel, au vu des costumes, l'action pourrait aussi bien se dérouler à notre époque. Quoi qu'il en soit, la pièce coule de source. Dans une tension grandissante, elle garde un rythme efficace. C'est avec plaisir que l'on se laisse emporter jusqu'au bout de l'intrigue.

Mathilde Penchinat - Les Trois Coups - 03/03/2012 : www.lestroiscoups.com


Vu sur scène - 26/04/2012

Quand des comédiens décident de revisiter sur les planches le célèbre film à scandale de Jean Cocteau, on se replonge vite dans l'atmosphère étouffante de cette intrigue où inceste et duplicité des sentiments ne laisse aucun personnage indemne.

Dans la roulotte familiale où Yvonne nourrit un amour étouffant pour son fils Michel et délaisse son mari Georges, qui est secrètement aimé par Léo, la soeur d'Yvonne, il suffisait d'un rien pour que les relations se vicient et que la petitesse de chacun surgisse. En tombant amoureux de la jeune Madeleine, le naïf Michel ne sait pas que c'est tout son univers affectif qui va être bouleversé.

Dans une mise en scène sobre mais efficace où un rouge omniprésent ne laisse aucun repos au spectateur, les comédiens montent vite en intensité et (...) nous plongent dans les tréfonds nauséabonds de l'amour, de l'ambiguïté des sentiments et de la trahison.

Je vous conseille donc vivement de découvrir l'oeuvre de Cocteau en allant voir 'Les parents terribles'

Nicolas - Vu sur scène - 26/04/2012 : www.vusurscene.com


Pour nous contacter

Céline Feraudy
assistante de production
La Compagnie Minuit 44
tel : 06 09 47 61 09
mail : cferaudy@hotmail.com
ou : contact@compagnieminuit44.com


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